Préservation des ressources, décarbonation, sobriété numérique... La transition écologique renforce les interrogations sur l’impact du changement climatique sur la qualité de vie et les conditions de travail. Elle conduit à faire évoluer les métiers en interne : organisation du travail, coopérations, contenu des missions, critères de qualité. Comment intégrer les préoccupations environnementales dans les activités et l’organisation du travail ? Comment déployer un projet de transition écologique tout en favorisant les conditions de travail ? Faisons le point ensemble ! 

Transition écologique, RSE, quésaco ? 

Repenser son modèle pour répondre à l’urgence climatique ? Pas si simple. Zoom sur la notion de transition écologique. Elle désigne les évolutions vers un nouveau modèle plus résilient, pérenne, repensant nos façons de consommer, produire, travailler, vivre ensemble. Elle consiste pour les entreprises à intégrer dans leur stratégie et leurs pratiques une démarche RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises).

Objectifs : 

• Réduire leur empreinte environnementale
• Améliorer les conditions de travail et l’épanouissement individuel et collectif, en impliquant salariés et partenaires.

En bref, la RSE est la contribution volontaire des entreprises à la transition écologique. Elle est aussi vectrice d’attractivité. De nombreuses entreprises ont conscience des limites planétaires et de la nécessité d'évoluer. Les entreprises prennent des mesures destinées à : 

• Réduire leurs émissions de carbone, pour faire face à la raréfaction des ressources, à la fréquence des catastrophes naturelles, 
• Adapter le travail à la variabilité des épisodes météorologiques
• Répondre aux consommateurs et aux clients qui leur demandent de se montrer plus proactives sur les questions climatiques.

La transition écologique interroge les organisations sur : 

• La stratégie globale d’entreprise (performance, soutenabilité…)
• Les systèmes de gouvernance et de décision
• La politique de gestion des emplois et des compétences
• L’accompagnement des évolutions du travail
• L’anticipation et la prévention des risques
   

4 questions à se poser pour élaborer un projet de transition écologique sans négliger les conditions de travail

La transformation de notre économie vers la décarbonation et un plus grand respect de l’environnement modifie la nature du travail et la manière de travailler : des métiers spécifiquement liés à la transition écologique se développent nécessitant de nouvelles compétences, mais les métiers existants requièrent également une évolution des compétences nécessaires à leur exercice. Il est indispensable de repenser son organisation en fonction de l’évolution de l’activité pour faire de ces transformations une opportunité. 

1/. Qu’est-ce qui change ? 

Conception des produits, process, machines, outils, transports, organisation des équipes, environnement de travail, il s’avère nécessaire d’anticiper les nouvelles conditions de travail pour organiser le mode de fonctionnement interne de l’entreprise.

2/. Quels impacts sur l’activité ? 

Nouveaux fournisseurs, conditionnements différents, délais de productions optimisés, réaménagement des locaux, acquisition de nouvelles compétences… L’activité de l’entreprise, l’organisation du travail évoluent… Ces changements internes doivent permettre d’évaluer les impacts pour garantir de bonnes conditions de travail.

3/. Quelles conséquences sur les métiers ? 

De nouveaux métiers apparaîtront sous l’impulsion de la transition écologique, et d’autres devront se transformer. L’anticipation des compétences de demain et la formation sont des enjeux clés, l’occasion pour les individus d’aligner leurs valeurs et aspirations personnelles avec leurs missions.

4/. Qui associer ? 

L’ensemble des enjeux environnementaux qui traversent les entreprises révèlent à quel point les croisements entre environnement et travail sont ancrés dans la réalité et impliquent la participation de toutes les parties prenantes : direction, travailleurs et leurs représentants. Associer les personnes concernées par les transformations est essentiel pour partager les enjeux du projet et favoriser la co-construction de la transition écologique. 

Côté méthode, des conseils pour conduire un projet de transition durable ? 

Un projet de transition écologique impacte l’organisation, les compétences, les métiers. Pour assurer sa réussite au sein de votre organisation, il convient d’en parler à chaque étape clef du projet. 

# Anticiper le projet et miser sur le collectif
Dès le démarrage du projet, associez votre équipe en garantissant une représentation des différents services et métiers pour définir les besoins, clarifier les enjeux et enrichir les échanges. 
Rôle du CST : s’assurer de l’expression collective des salariés permettant la prise en compte permanente de leurs besoins.
# Elaborer et analyser le projet
Il est essentiel d’avoir un regard très précis sur le travail réel le plus tôt possible grâce à la mise en place d’espaces de discussion et la présence des collaborateurs. 
Rôle du CST : informer et échanger sur les points qui impactent sur les conditions de travail est indispensable. 
# Tester et évaluer le projet
Expérimenter la nouvelle organisation, organiser des retours, réajuster au besoin pour être au plus prêt du travail réel, se donner le droit à l’erreur… Des étapes importantes pour l’entreprise… 
Rôle du CST : valider les différentes phases
# Déployer le projet
Il s’agit de le mettre en œuvre, étape par étape et de continuer d’échanger avec les salariés, et faire des bilans à chaque phase de déploiement. 
Rôle du CST : s’assurer du respect des objectifs initiaux, recueillir et prendre en compte les points bloquants, favoriser l’accompagnement au changement des salariés. 

Alors, prêts pour relever le défi de la transition verte ? Si vous testiez notre serious game “travail et transition écologique” ? 
 

Le « serious game », outil très sérieux pour réussir votre transition énergétique ! 

Appliqués au changement climatique et à la transition énergétique au niveau local, les « serious games » contribuent à sensibiliser les participants, à développer leurs connaissances et à les encourager à trouver des idées et solutions afin de relever les défis et surmonter les obstacles. Par ailleurs, grâce à l’utilisation de jeux de rôle, ils permettent aux participants de développer leur capacité à évaluer les risques, prendre des décisions et travailler de manière collaborative.

Le "serious game" transition écologique animé par l’Aract Bourgogne-Franche-Comté c'est :

• Un atelier de 3h30 maximum où vous travaillez autour du cas d'une entreprise fictive qui met en place des projets concrets pour réduire son empreinte environnementale
• Un format ludique et collaboratif pour repérer ensemble les impacts de ces projets sur la qualité de vie et les conditions de travail (QVCT) et l'intérêt de les anticiper pour leur réussite.
• Une thématique gourmande : la fabrication d'un gâteau à la fraise

Cible de l’atelier : dirigeants et salarié intéressé par le sujet
Nombre de participants : 3 à 7 personnes 
 

Les serious games sont donc un atout de taille pour la transition écologique des entreprises. Transition durable et QVCT sont plus que jamais imbriquées. En engageant de nouvelles pratiques responsables, l’entreprise peut directement améliorer les conditions de travail et le bien-être de ses salariés.

> En savoir plus sur le serious game "Transition écologique" de l'Aract Bourgogne-Franche-Comté
 

Besoin d’un accompagnement en matière de transition écologique au sein de votre organisation ? Contactez l’Aract Bourgogne-Franche-Comté ! 

Nos équipes de Dijon et de Besançon sont à votre disposition pour répondre à vos questions et intervenir au sein de votre entreprise pour une présentation de la démarche : 

Siège social : 8, rond-point de la Nation - 21 000 DIJON // Tél. 03 80 50 99 86
Site de Besançon : 8, rue Alfred de Vigny - 25 000 BESANÇON // Tél. 03 81 25 52 80
info.aractbfc@anact.fr